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Indice Dor de L.E. Baker

Dans le contexte étrange de notre affectivité sociale, cet indice Baker arrive comme un cheveu dans cette soupe. Mais dans cette soupe, la psy-quelque chose du moment veut toujours impliquer l'individualité qui se doit alors de retourner à l'introspection, peut-être même à la culpabilité, sans vouloir se préoccuper de son environnement vital, des phénomènes de la nature, ou provoqués par l'humain dans lesquels, cet humain, il faut bien l'admettre, vit. Il arrive souvent qu'on ne se sente pas bien, étrange à soi-même, collant, quémandant, qu'on se sente ridicule d'entreprendre, incapable d'aller de l'avant, nerveux, irritable, que son compagnon ou sa compagne soit à des kilomètres de soi alors qu'il\elle est ici, etc. Or, l'individualité, comme tout en ce monde, est une partie du monde, et y co-répond. Bien sûr, si son monde de vie est en mauvais état, le mode de vie de cette particularité du monde s'en ressentira. Il est bon alors de reconnaître ce monde et les qualités qui le régissent, c'est-à-dire nous gouvernent bien davantage que moins que rien.

Corrélativement, l'action de la pensée marchande, c'est-à-dire éloignée de la coparticipation au monde, influence son monde, le notre, le mien. Il est bon alors de déterminer la qualité orgonale de notre monde, en corrélation avec ces si bouleversants changements climatiques effectivement présents, et son évolution. Et quand bien même il y avait, avant cette ère du Capital, des tempêtes, etc. comme il y en aura toujours, l'ambiance générale du monde était à l'orgone, au frais, et non pas au dor, au morbide : une courte vie d'un demi siècle suffit à le certifier. Et il en reste en suffisance pour plus d'un siècle et demi, dont peu d'entre nous verront la fin ; que faut-il espérer pour nos enfants ? Qu'à cela ne tienne, cela ne tient, en dernière instance, qu'à nous.

On additionne les coefficients de cinq critères simples, et plus on trouve le chiffre total élevé, et plus l'ambiance du moment est orientée au dor : à l'orgone, à (ce concept de) la vivifiance de la vie, devenu si démouvementée, épuisée de défense, qu'elle en arrive à sucer l'énergie de la vie autour d'elle au lieu d'en favoriser la croissance, de donner, en arrive à faire des jardins des déserts ou des supermarchés.

Le dor c'est la vie-et-son-mouvement qui, après avoir été excité excessivement (état oranur), se retrouve tant épuisée qu'elle en est devenue nocive à elle-même, à la vie-en-mouvement car elle en est elle-même réduite à la totale immobilité : c'est la vie-en-mouvement figée, coagulée. Dire "excité excessivement" c'est essayer de montrer que la vie-en-mouvement (la vivacité) s'épuise excessivement lorsqu'on l'excite excessivement, par la radio-activité condensée, l'électromagnétisme omniprésent, par la sollicitation permanente à se défendre contre les poisons variés que produit notre chère société marchande pour du papier monnaie virtualisé et des plaisirs sans lendemain, par la combustion imbécile des transformations organiques du passé dans le présent qui ne sait qu'en faire (ou qu'enfer, comme on voudra) car s'ajoute à la vie présente, qui est un tout déjà en elle-même, la vie passée qui y est brûlée, sans pour autant augmenter le bonheur des gens.

Du strict point de vue de l'orgonologie, si l'orgone (le principe donc actif de la vie) est à l'origine de la vie sur Terre par son mélange à l'eau que l'activité orgonale a maintenue à l'état fluide, dont notre "humanité" s'évertue à transformer la richesse en choses, à dévitaliser (c'est-à-dire ôter sa vivacité à la vie sans commune mesure avec la vie), une attention à la présence de cette dévitalisation nous semble tout-à-fait opportune ; et peut-être même peut nous pousser à agir en conséquence. Cet indice Baker peut ainsi servir d'élément à cette mesure puisque, s'appuyant beaucoup sur la subjectivité, il peut être appliqué aussi bien dans un bureau que dans une usine, sur les Champs-Élysées qu'à la plage, ou à son propre domaine qui est soi !

Réagir contre le dor : le courant d'air, l'air frais, la douche longue, les fontaines, le vert des jardins, les seaux de puisage (voir Le manuel de l'accumulateur d'orgone, Sully 2001), le changement d'idées, etc. ; et surtout n'en pas produire.

Voir aussi le glossaire

(Les points virgules séparant les critères sont équivalents à des "et/ou".)

* Les mouvements dans la nature alentour :

  1. - pas de mouvement ; feuilles immobiles ; animaux calmes, paresseux, mous = 2
  2. - petite brise occasionnelle = 1
  3. - brise constante ; animaux actifs, gais ; parfois passage de vent vigoureux = 0

* L'humidité subjective :

  1. - oppressante, étouffante, moite = 2
  2. - forte, présente = 1
  3. - confortable, peu envahissante = 0

* Sensation subjective générale :

  1. - irritabilité ; confusion ; faiblesse ; léthargie ; soif, absence de contact ; sensation de chaleur inopportune ; vague à l'âme = 2
  2. - on va lentement ; ou au contraire agité ; sensation d'inconfort = 1
  3. - sensation de confort, de vigueur ; bien être ; sensation de frais bienveillant = 0

* L'aspect du ciel :

  1. - pas de bleu clair ; blanc brumeux ; ciel crémeux ; d'un blanc diffus, ténu ; aveuglant = 2
  2. - couvert (le bleu n'est pas visible) ; gris acier ; quelque peu laiteux ; pourpre, poivré ; brume colorée = 1
  3. - doux ; bleu clair = 0

* Les nuages :

  1. - en couverture fine ; crémeux ; blanc de brume ; sans structure significative = 2
  2. - encore confus ; distincts mais effilochés = 1
  3. - complètements distincts ; francs = 0

 

On voit parfois dans un ciel nuageux (cumulus, cumulo-nimbus naissants) des petits nuages, plus bas que les autres, de couleur gris-noir, qui donnent l'impression de n'être pas éclairés par le soleil, alors que le déplacement des ombres dit qu'ils le sont : ce sont des nuages dor.

Sur l'horizon, au loin, une brume un peu sale, pesante, qui diminue toute portée visuelle, au dessus du sol en une couche d'épaisseur assez variable mais dont la hauteur ne dépasse pas les 200-300 cents mètres : c'est du dor.

Quant on arrive, par le sud, à Paris, et qu'on regarde au loin au dessus de la ville cet air grisâtre, surmonté d'une périphérie un peu rougeâtre, sur une épaisseur définie et quasi nette, qu'on donne pour être un nuage de pollution : c'est un nuage de pollution et d'énergie immobile, de dor.

Lorsqu'on vole au dessus de l'océan, à haute altitude, un trouble sans luminescence joignant le ciel et l'eau désigne un espace dor ; ou bien ces nuages de faible altitude, que l'on prend au loin pour des îles mais qu'en survolant on constate être des nuages étirés et très fins en épaisseur (comme par exemple ce nuage qui demeure maintenant en permanence au dessus de l'océan Indien sur des milliers de kilomètres carrés, mais en moins étendus) et comme immobiles, sont aussi des nuages dor et, avant l'été dernier, je n'en avais jamais vus. Le passage entre ce genre de nuage et le clair de la vie est net, presque immédiat.

Tandis qu'un air frais est limpide, éclairant, vif, aux nuages nets, bien découpés aux contours mouvants et aux couleurs lentement changeantes, évoluantes. On se sent comme aspiré par le nuage qui nous emporte avec lui. Le passage du beau temps à la pluie est franc, net, sans discussion. La pluie est vivifiante, fraîche, bienvenue.

On voit souvent dans le haut ciel comme une onde touchant une couche inférieure : c'est le jet stream (le courant d'orgone de Reich) frais qui touche les couches de l'atmosphère, l'air de la Terre et au point de contact se forment des fines ondulations moutonnantes qui disparaissent en quelques heures, parfois, car le courant a comme ricoché sur notre atmosphère.

Ne pas produire de dor est un art de vivre, et nous en sommes loin, car c'est produire le bonheur de vivre consciemment !

Produire du bonheur consciemment n'a rien à voir avec l'assujettisement des mouvements de la femme à des lois, mais, si lois il est besoin, cela veut dire protéger ces mouvements ; cela ne veut pas dire meurtrir les enfants de sa propre peur de la vie ou bien par des blessures réversibles ou irréversibles (circoncision, excision, tatouage) ; cela ne veut pas dire ne pas donner libre champ à l'enfance (ce qui ne veut pas dire "donner licence" à l'enfance) ; cela ne veut pas dire "travailler" ; cela ne veut pas dire ne pas trouver de solution à l'apparition de ce bonheur librement consenti et proprement coparticipatif des gens et à leur désir de bonheur ; cela ne veut pas dire spolier les gens de leur désir de bonheur, l'anéantir, le dévier, l'abroger simplement PARCE QUE LE BONHEUR N'A PAS D'INTÉRÊT pour quoi que ce soit, pas même lui-même, hélas !