Acorgone : page principale

Préliminaires à la kinébiologie

(Capital (adjectif) : 1- qui coûte la vie à (qqun) ; qui entraîne la peine de mort ou provoque la mort. 2- qui est le plus important. (nom commun) : 1- somme constituant une dette (apposé à l'intérêt qui constitue un surplus de Capital). 2- ensemble des biens matériels, sociaux, affectifs dont on espère un gain. 3- manière de penser la richesse et la pauvreté pour les destiner à produire de nouvelles richesses. 4- ensemble de ceux, riches ou pauvres, qui possèdent les richesses et les moyens de production de cette richesse.)

À la demande générale, j'aurais dû changer le mot "Capital" par un autre : il est assez peu compris, d'autant que l'on peut être marxien sans être marxiste. Dans le panel des substitutions, il y avait plusieurs jeux de mot : Obsession Marchande Collective (marxien ? marxiste ?), Esprit Marchand, Front pour la Marchandisation Internationale, Carrément Anti-Coparticipation à 40 (1% de la population mondiale possède 55% de la richesse cumulée de la planète), etc. Mais à vrai dire, dans tout cela il ne s'agit que de CAPITAL, c'est-à-dire d'accumulation qui se voudrait sans fin d'une VALEUR substitutive à la production humaine et qui n'a de règle, dans les têtes où elle règne, qu'elle seule afin de s'imposer. J'ai dû donc me résoudre à conserver ce mot malhereux.

La seule notion d'éther, et d'autant son usage, est impossible d'être appréhendée par le Capital.

Nous avons là affaire à quelque chose de si grandiose dans sa disponibilité immédiate et sans borne, sa générosité sans retenue ni calcul et son abondance n'ayant pour limite que la grandeur de l'univers, que le caractère étriqué du Capital en pressent intuitivement la justification à sa disparition ; la structure bio-psychique qui soutient le Capital se montrant d'autant plus incarcérante, mesquine et dépourvue de sens proprement terrestre, c'est-à-dire cosmique. Et par cette sorte d'octroi qu'il se donne à lui-même de mandat à sa propre de subsistance, il s'agrippe par la souffrance à sa cause, maintenant l'ubiquité de l'éther sous un silence de plomb (semblable à celui qu'il a dû utiliser pour le sarcophage de Tchernobyl) ou bien dans une dénégation scellée par des démonstrations dès le départ dénigrantes ; puisque devant nos yeux la vie est omniprésente, malheureusement même dans les prisons, et que la radio-activité et les boulettes de pétrole, déchets dont le Capital ne sait se débarrasser, brûlent notre monde. Le Capital implique que la vie soit un malheur ; beaucoup trop l'ont déjà trop dit avant moi.

Et, concomitamment, le moment est là de dissoudre le Capital par son antithèse : la kinébiologie, la science du mouvement du vivant ou l'observation du vivant dans son mouvement. De toute évidence, la vie est ; elle se déploie avec énergie et à cause de son énergie ; l'éther est cette énergie de manifestation : la vie omniprésente qui pourvoit à la vie transformant son énergie dans ce que nous appelons restrictivement "le monde du vivant". La vie est énormément plus que ce "monde du vivant" puisque c'est le TOUT du monde ; et principalement de ce qui se passe ici, sur Terre.

La notion "d'espace vide" et celle du refus de l'idée "d'une évolution spontanée de la vie" montrent leur nez peu après l'apparition de l'accumulation sans fin du fiduciaire, n'ayant d'autre but que cette accumulation, dans le temps de l'histoire humaine de l'exultation de la raideur musculaire. Le déni de ces notions corrobore l'organisation de l'État des dispositions vis-à-vis de la vie, des lieux et du moment qui veulent imposer une idéologie prétendant que rien ne peut être comblé d'un manque aussi puissant que le vide de l'âme (dont les religions monothéistes sont les justificatifs moraux des malfaisances d'un dieu mâle à deux pattes) et que tout est calculable -- oblige donc à deux chiffres au minimum pour avoir un résultat, liant ainsi la sexualité à l'enfantement maternel et à la filiation mâle. Ce déni de la vivacité de la vie et de sa plénitude, et de leur entendement, correspond au moment d'une cuirasse caractérielle, à l'État de son organisation sociale et aux disponibilités qu'elle offre de concevoir le monde afin d'y répondre en s'y manifestant. C'est aussi cet État de l'esprit qui constate les altérations des formes d'un vivant par un autre vivant, ou de lui-même, et de ses causes, qu'on nomme des maladies et leur spécifie son interprétation.

C'est, par exemple, au même moment, qu'est distingué un plaisir solitaire d'un autre sans qualificatif, entrant dans la morale comme honte de perdre, en prenant en main, soi, l'excédent de son énergie vitale, de ce que lui a pourvu au surplus l'éther, la vie, l'univers, pour qu'il croisse à sa mesure sans manque aucun. Car c'est la perte du plaisir qui est ce qui est rentable, dont il faut faire une morale pour la justifier socialement, quand, sain, ce plaisir, qui est à la vie comme l'air aux poumons, la beauté aux yeux, le pain au goût et le goût au pain, le vin à la poésie, l'amour à l'amour, ne l'a jamais été. Et, dans la relation duelle, ce qui était directement vécu, ce qui était le point commun à deux personnes s'intégrant sans honte dans l'univers (Et, le ciel amoureux leur caressant l'échine, disait Baudelaire), à l'éther, au don et à l'abandon se retrouvant dans l'étreinte de l'autre, s'est alors changé un jour en pornographie, une relation différée entre des personnes, dont une au moins trouve une rente dans sa relation à l'autre (qui est alors assujettie en général assez mauvaisement) dans la retenue de cet excédentaire. Et c'est parce qu'on retient cet excédent chez soi, qu'on le veut retenir chez l'autre -- contre son gré, bien sûr. La pollution, finalement, ne correspond qu'au travail excédentaire qui consiste précisément dans la retenue.

C'est-à-dire que tous les désagréments biologiques, écologiques (pourquoi trouve-t-on si ridicule de dire cosmiques ?), solvables par la kinébiologie -- la compréhension du monde, de son être, du sens de son mouvement, dans le cours de l'éphémère et conséquemment dans son devenir -- causés par le Capital et la cuirasse qui lui correspond, ne peuvent être appréhendés sans cette conscience que c'est le Capital qui les engendrera encore, non pas que ces désagréments lui soient nécessaires mais plus simplement qu'il ne sait, et ne peut, en prendre conscience. La kinébiologie ne pourra jamais être un cautère au Capital, à son organisation sociale tournée autour de la production et la distribution des produits, variés et avariés, du Capital, de la Marchandise et du Spectacle, produits dont la destruction (qui est aussi une forme à valeur ajoutée de la pollution) a été programmée dans leur conception même, ou tout simplement par la "marche du progrès". Faute de correspondre à "l'intérêt général", la kinébiologie sera toujours ridicule, risible et ridiculisée par le Capital qui n'y pourra jamais rien comprendre aussi longtemps qu'il ordonnera sa loi. La compréhension du monde peut donner sa suffisance au monde humain : cette compréhension et cette suffisance sont toutes deux une approche du bonheur, qui ne peut être qu'humain, tout comme la soumission à leur absence. Si un enfant qui naît ne connaît rien de la grandeur de la vie, il n'en connaîtra rien non plus dans la résignation qui commence dès le moment où il ne peut plus rien dire, ni faire, pour contredire son malheur du moment. Et tout comme la pollution ne portera son efficience que dans les cents révolutions solaires à venir, les enfants sont les réels porteurs du bonheur, qu'on leur souhaite maintenant en cessant maintenant de polluer leur monde, des cent révolutions de la terre autour du soleil à venir. Seul le Capital ne peut comprendre par la pratique que nous sommes liés au cosmos, au terrestre.

Ainsi, lorsqu'on parle d'utiliser l'éther à des fins humaines (ce qui est oublier que cet humain est un moment de l'éther) on parle bien d'un usage humain de l'éther, et non pas seulement selon le mode du Capital. C'est d'abord notre usage présent de l'énergie, orientée par le Capital, distribuée comme une Marchandise que le Spectacle pousse à dilapider dans un moment sans fin (et pourtant dans la restriction de la monnaie, la quantité à laquelle elle permet l'accès quant à la quantité restante qui se change alors hégéliennement en qualité), pour le bien-être du Capital, de la Marchandise et du Spectacle, qu'il faut cesser de réaliser. C'est par une critique en acte de l'usage présent de l'énergie, c'est-à-dire de ce piètre moment de la vie qu'on nomme "travail" et de ses résultats qui prennent toute la place qu'on connaît, que nous comprendrons correctement, que nous appréhenderons, avant d'envisager l'usage d'une énergie de la vie, du vivifiant, de la vitalité à des fins humaines, c'est-à-dire écologiques, cette énergie qui donne sa présence à l'univers et est cet univers même ... et dont ce petit bout qu'est l'humain n'en est qu'à peine de 350 gr de sels minéraux alliés subtilement à 65 litres d'eau par personne ... en vie.

Le travail est un moment particulier d'un ensemble beaucoup plus vaste de création de la nature par elle-même duquel oncques animal qui soit ne peut outrepasser l'effet, s'y soustraire sinon par la mort individuelle. Le travail salarié est un emprisonnement de ce moment dans le cadre du Capital, par le Capital, et sa structure caractérielle centrée et concentrée sur du manque qu'il justifie par ses actions. Le salariat est le suppôt du Capital comme le Capital est le suppôt du salariat, tout comme le Prolétariat (tout ce qui répond, encore sous sa forme ancienne ou moderne, à "la négociation de sa force de travail à la manière d'une marchandise") et le Capitalisme ne sont qu'un seul et même ensemble. Il n'y a aucun mal à démontrer la pauvreté de ce rapport. Ce travail excédentaire, cet excédent de l'agissement de l'humain dans son monde et dans le monde qui sert de fondement à l'organisation Capitaliste et qui en est le fruit, est la pollution qui transparaissait (il y a très peu, à l'échelle du temps, même humain) sur les petits écrans comme une étrangeté esthétique, mais qu'un observateur attentif pouvait aussi voir dans le sombre de la pièce comme de furtives étincelles. La pollution, le travail excédentaire, a envahi maintenant toute substance malgré le gigantisme de ces écrans de télévisions, où toutes les couleurs sont belles, qui lui sert de paravue ; autant dire, dans cette Société du Spectacle, de cécité de tous les sens, même celui de l'entendement, et malgré la continuelle réactualisation des critères de mesures dont se sert le Capital pour prouver son innocence.

Produire de l'énergie c'est transformer une partie de l'univers en une autre partie de l'univers, une forme de la vitalité en énergie calorifique, motrice, à usage humain. C'est la manière même du Capital que de concevoir le monde et de penser la production de l'énergie à partir de la matière en état de désintégration (ce que ce cher Wilhelm Reich appelle "état secondaire" de la matière) pour créer "des soleils" (Tomahawk, Centrales Nucléaires, Bombes Propres, etc.) insanes afin de produire du travail, faire travailler et donc brûler cette énergie produite. Car tout est là, déjà là, dans l'existence de la matière, celle qui croît, sinon pas pour le Capital, qui ne sait rien pouvoir retirer de tout mais sait retirer tout pouvoir de rien, en créant du manque, et principalement celui de la compréhension de notre monde, de ce que nous sommes et de ce que nous sommes capables hors de la vue étriquée des bigots du Capital.

Le Capital a une sainte horreur de la fonction de l'orgasme. Pour le Capital l'orgasme est une loi étriquante afin de n'y voir pas un fonctionnement, une fonction de la vivacité de la vie qui a lieu, ou bien qui est inhibée ; pour pouvoir ignorer où, quand, comment, pourquoi elle peut être inhibée car il sait que son organisation caractérielle, celle qu'il éduque à l'humanité, est, présentement, un des facteurs principaux de cette inhibition au plaisir de la vie, que d'aucuns n'osent plus nommer bonheur, et qui semble bien primaire aux yeux du Capital.

Le Capital et son organisation sociale, la manière concomitante qu'il a de penser le monde dans les têtes qu'il domine de la structure caractérielle qu'il impose aux êtres, ne veut pas savoir ni admettre, tant qu'il n'y trouvera pas d'intérêt, c'est à dire de gain, que nous baignons dans l'univers et la vitalité, le mouvement qui le manifeste. Il ne pourra jamais trouver d'intérêt en quoi que ce soit qu'en tuant le mouvement de la vie, chez la femme enceinte, le nourrisson, l'enfant, l'extraordinaire croissance de l'adolescence et de ses amours, par la soumission (quitte à vous briser les rotules, vous couper les proéminences des organes génitaux femelles ou mâles, par les coups de badines, de goupillons ou d'exigences économiques, de sermons syndicalistes à la reprise du travail, le harcèlement moral qui est inévitablement d'origine sexuelle) qui consiste à considérer nos désirs de bonheur à la grandeur d'une simple nécessité de négoce. Pour nous, il ne s'agit donc pas de "dominer les pouvoirs infinis de l'univers" (qui n'est qu'un point de vue du Capital -- le pouvoir séparé de la vie -- sur la vie en général) mais de continuer une intelligence avec notre univers, cette vitalité qui nous donne la vie et nous y noie, nous nourrit et pourvoit à nos plaisirs, de telle sorte que le travail redevienne ce qu'il est essentiellement : un moment finalement assez court dans le cours de la création de la vie se construisant elle-même sans compulsion à la souffrance, ni pour soi, ni pour les autres.

Les "matières premières" ne sont premières que pour le Capital du travail. Bien qu'incommensurablement dispensée par l'éther (le sol sur lequel posent nos pieds lorsque nous sommes debout et sur lequel repose notre dos lorsque nous sommes allongés), cette abondance restreinte par le seul cours du passage du temps sous une certaine forme et sur l'un de ses grains minuscules : notre planète, le Capital en a pris la gestion, c'est-à-dire qu'il a entrepris la restriction de ce qu'il ne considère pas, lui, primordial en transformant en "premier" ce qui n'est raisonnablement que secondaire.Toutes les orientations qui ont été élues, tous les choix qui ont été adoptés, les dispositions qui ont été prises l'ont été en fonction d'un apport inconditionnel au Capital, c'est-à-dire un apport inconditionnel à son maintien implicite et explicite : le Capital ne peut pas agir autrement car il ne peut agir en dehors de sa structure, il est coincé par sa structure et ce qui est "premier" pour lui, ne l'est que dans le strict cadre d'un apport à son existence. Jamais, jamais il ne pourra agir d'une manière contraire, jamais il n'agira en dehors de sa structure : il ne comprend rien en dehors de cette structure ; à peine a-t-il perception de "son océan glacé du calcul égoïste". Cette structure qui transforme le secondaire en essentiel n'est pas "inculquée", elle est apprise des âpres moments que le Capital a fait auparavant vivre à ceux qui le reproduisent par ceux-là même qui le reproduisent. Le maître-mot de cette âpreté est la soumission à l'ordre des choses, de ce qui n'est plus qu'immobile, dévitalisé, "le travail mort primant sur le travail vivant".

(Toute mutilation physique ou psychique amène à une réflexion spéculative, car il est réellement impossible d'autrement comprendre ce qui vous est arrivé. Aux relations basées sur la réciprocité (directe ou différée) et sur la confiance en soi et en l'autre, sur les largesses de la vie (nature comme auto-production) on se trouve opposé à la méfiance, à l'intérêt (au sens physique de l'argent, de la rente et au sens du système psychique de l'état de demande à l'autre ou de l'autre, la revendication), à l'obligation (que ce soit vis-à-vis de Bons du Trésor ou d'imposition, de devoir envers un tributaire, qui est généralement celui-là même qui vous a infligé cette mutilation), à la valeur (l'espoir de gain du cambiste) apposée matériellement à des actes et des choses servant ensuite de médiation dans les relations humaines pour être imposées comme telles.)

Ainsi, toutes les manières dont sont présentées les énergies dites "renouvelables" -- qui sont en fait inépuisables car inhérentes à la vie (chaleur, lumière, air, eau) -- le sont de sorte qu'elles paraissent n'être pas rentables, qu'elles paraissent être dépourvues d'intérêt, alors qu'elles sont la jonction même d'avec le besoin humain d'utiliser son environnement, duquel sa séparation est catastrophique pour lui-même. Cela demande une révision complète du concept même du travail que génère le Capital. Il ne s'agit pas de "retourner à l'état de nature", ou de "s'éclairer à la bougie", mais de revoir les conditions d'une vie, d'une kinébiologie où l'humain n'est plus séparé de lui-même, de son pouvoir sur le monde, de son monde et de son action sur celui-ci afin de jouir de cette intégration à l'univers innée.

S'il y a une guerre, elle se passe effectivement entre les deux actionnaires de ce monde : celui qui produit véritablement le monde qui l'aliène et celui qui le commandite pour empocher les dividendes de cette aliénation du monde. Mais cette guerre, dans sa globalité, est une guerre qui impose obligatoirement le maintien de la compréhension du monde par le Capital, la partie des actionnaires qui domine de son idée du monde le monde ; et en conséquence le maintien des deux actionnaires. Car c'est une guerre idéologique et toutes les idéologies concourent au maintien présent de l'État des choses et de leur usage. Imaginer qu'on doive entreprendre la vie sans idéologie semble impossible pour le Capital, bien sûr, puisque c'est lui qui en pâtira le premier !

Malheureusement, le premier actionnaire de ce monde, le prolétariat, principal en action et en nombre, doit avoir intégré en lui la structure même de l'État des choses pour pouvoir les reproduire ; c'est son grand damne. Mais il sait qu'il est ainsi, quoique les journalistes, la science, les politiques, la justice, les syndicats, la police et la médecine, le Sport, qu'il a sur le dos dès qu'il veut se l'avouer en acte, fassent en sorte qu'il l'oublie à chaque seconde de sa vie. La technologie elle-même qui, lorsqu'elle est bien entendue, est libératrice du travail répétitif, lui sert de carcan, est pour lui un fixatif à cette structure dont il veut s'ébrouer. Cette technologie est elle aussi devenue un instrument spécial afin de le distraire pour le maintenir à son poste personnel de travail, ou à son poste personnel de distraction, étant devenue une garante du Spectacle et de la Marchandise comme le reste. Si son espoir peut se situer dans cette technologie dont on dit tributaire cette partie des actionnaires du monde, ce ne sera qu'après l'avoir passée au crible de la kinébiologie, du mouvement de la vitalité et la vitalité du mouvement. Le secret du monde, que chaque scorpion d'État veut faire avouer chez l'autre alors qu'il le détient en force de retenue chez lui-même, est cette peur de la tension d'amour qui soutient la décision pratique et coparticipative jusqu'à sa réalisation, son effectivité.

La kinébiologie ne peut que constater ces faits et les expliquer à la mesure qu'elle a de sa compréhension de son monde, compréhension qui ne peut qu'aller croissante ! Le Capital de l'immobilité a eu son temps : il doit maintenant changer de forme pour disparaître dans le mouvement dont on a trop dit qu'il n'a rien de perpétuel !

Un enfant qui naît ne doit rien connaître de la résignation, ni de l'argent, c'est à dire de la mesquinerie ; arrangeons-nous directement entre nous. Le Capital est un moment de l'histoire humaine : il est toujours temps de réaliser l'humaine histoire, et la réaliser maintenant que le temps vient à manquer, est se donner plus rapidement le temps de respirer à pleins poumons !

30 mai 2003