Frederick Rosenblum

L’onde giratoire gravitationnelle

une analyse fonctionnelle du système solaire et du pendule

(article paru en mars 1968, aux Etats-Unis)

Traduction © acorgone 2005




Le mouvement des planètes de notre système solaire et le mouvement du pendule partagent un principe de fonctionnement commun : l’ondulation giratoire, ou KRW (Kreiselwelle). Cette onde giratoire est à la base du mouvement des corps dans un champ gravitationnel et peut alors recevoir le nom d’onde giratoire gravitationnelle. L’objet de cet article est de donner une explication au processus énergétique qui est impliqué dans le mouvement des planètes du système solaire, de la relation de ce mouvement avec celui du pendule physique et de la force de l’accélération gravitationnelle. La base de cette explication sont les découvertes de Wilhelm Reich et son analyse fonctionnelle du mouvement physique.

Les mouvements du pendule en oscillation et celui des planètes du système solaire ont été analysés par le menu dans la physique classique. Les calculs et les concepts de la mécanique newtoniennes ont décrit avec succès le mouvement des corps en oscillation dans un champ gravitationnel. D’autre part, bien que les clarifications de la mécanique soient satisfaisantes, puisque nous voyons leurs équations s’accorder avec les mouvements observés, nous pouvons considérer que cette analyse, pour aussi juste qu’elle soit, n’est que la description de sa nature : une compréhension de la signification énergétique du processus en cause n’a pas trouvé son achèvement chez les physiciens classiques.

Commençons par considérer la distribution orbitale des planètes autour du soleil. Si nous donnons à la distance soleil-terre une dimension de dix unités de distance, nous trouvons alors que les autres planètes ont une distance orbitale relatives, par rapport au soleil, semblable à celle que montre le tableau suivant :


2n x 3

Progression géométrique

+ 4

Loi de Bode

Rayon orbital

Planète

0 x 3

0

4

4

3,9

Mercure

1 x 3

3

4

7

7,2

Vénus

2 x 3

6

4

10

10

Terre

4 x 3

12

4

16

15,2

Mars

8 x 3

24

4

28

28

Astéroïdes

16 x 3

48

4

52

52

Jupiter

32 x 3

96

4

100

95,4

Saturne

64 x 3

192

4

196

191,9

Uranus



4


300,7

Neptune

128 x 3

384

4

388

394,6

Pluton


En première estimation, les distances planétaires semblent avoir un rapport avec une loi. De plus, nous pouvons construire un système numérique ayant pour base le nombre 2 et ainsi il apparaît que ce système est doté de propriétés relatives aux nombres de puissance 2 : (20 = 1, 21= 2, 22 = 4,… , 2n). Lorsque ces valeurs numériques sont multipliées par trois, nous obtenons la progression géométrique que nous montre la colonne 2 du tableau. Par l’addition du nombre 4 (pour des raisons apparemment mal expliquées) nous obtenons une valeur numérique que nous voyons dans la colonne 4 de ce même tableau, valeur qui correspond à une loi nommée « Loi de Bode ».

De cette manière la loi de Bode définit les distances orbitales des planètes à partir du soleil, dans les termes d’une séquence numérique (4, 7, 10, …) basée sur une progression géométrique de base 2. Il apparaît clairement que la loi de Bode dérivée d’une façon correcte de cette progression, entre en une concordance remarquable avec les distances planétaires réelles, si ce n’est pour Neptune. Cette relation a été découverte empiriquement par l’astronome Titius en 1768, mais est plus connue sous le nom de « loi de Bode ».

La loi de Bode avait reçu plus d’attention qu’on ne lui en accorde aujourd’hui, et on a donné à cette loi la faculté d’avoir stimulé la recherches de la ceinture des astéroïdes et de la planète Uranus, qui étaient alors inconnus en son temps. Plus tard, l’anomalie apparente à donner les distances correctes de Neptune et de Pluton, a suggéré à la plupart des astronomes à la conclusion que cette loi de Bode est « une pure relation empirique, relevant davantage du domaine des coïncidences que des lois de la physique moderne1 ». Cependant, il est un fait que 9 sur 10 des orbites en ont été déduites avec une grande occurrence avec la réalité, et une erreur maximum de 4.5% pour le cas de Saturne. L’anomalie dans le cas de Neptune est demeurée jusqu’à présent inexpliquée, sinon que les quelques clarifications que nous proposerons plus loin. Néanmoins, nous somme amenés à conclure que la progression binaire servant de base pour les distances planétaires paraît d’une évidence naturelle, une fonction juste s’appliquant au système solaire, fonction qui est inconnue de la physique classique.

Si les planètes se meuvent autour du soleil selon des distances telles qu’elles forment une progression géométrique régulière, nous pouvons demander : Cette fonction régulière de la nature se retrouve-t-elle aussi dans d’autres domaines de la nature ? La réponse est à trouver dans le travail effectué par Wilhelm Reich sur le pendule en oscillation. Faisant suite aux raisonnements théoriques de son analyse sur la table périodique des éléments simples, Reich a pressenti que la progression géométrique ayant pour base 4 (1, 4, 16, …) était un fondement dans l’organisation de la nature, et il l’a nommée le « système numérique krx ». Il fit alors une découverte expérimentale remarquable selon laquelle les pendules d’une longueur krx, en centimètres, étaient dotés de caractéristiques particulières, et il a nommé ces pendules des « pendules exactes ». Les pendules d’une longueurs de 25 et de 100 centimètres y ont aussi été inclus. Bien que ne faisant pas partie de la progression géométrique de base 4, ces pendules donnent la base temps (org-seconde de pendule) du système numérique krx.

Avec cette expérience pour assise, nous avons la possibilité de faire une comparaison saisissante entre le mouvement de ces pendules et celui des planètes autour du soleil. Les deux systèmes ont ensemble une petit masse oscillant dans le champ gravitationnel d’un corps plus important (pendule dans le corps gravitationnel de la terre en regard de la terre dans celui du soleil). Les deux masses oscillantes font montre de caractéristiques de longueurs particulières qui ont pour base une progression géométrique. De plus, les deux progression mathématiques montrent des spécificités, entre autres, une anomalie dans la progression de la loi de Bode sur la distance de Neptune en regard des longueurs de 25 et de 100 centimètres des pendules dans le système numérique krx.

Si nous examinons le rapport de 100 / 64 = 1,56 dans système numérique krx, nous trouvons que ce rapport est très proche de la discontinuité des distances orbitales trouvée par la loi de Bode entre les orbites d’Uranus et de Neptune (300,7 / 191,9 = 1,57). C’est ici peut être la raison du « désaccord » entre les distances des orbites planétaires calculées selon la loi de Bode. Pouvons-nous alors procéder à de plus amples analogies entre le mouvement des planètes et celui du pendule ? La réponse est oui, et elle nous mène à une compréhension plus profonde de la gravité et de l’onde giratoire.

L’onde giratoire, ou KRW, dans sa trajectoire spatiale, est semblable au mouvement libre d’une particule d’énergie d’orgone :





 

Reich a retrouvé les formes de ce mouvement dans un grand nombre de domaines de la nature ; il s’agit d’une des caractéristiques du mouvement de l’énergie d’orgone. Il est maintenant évident que, puisque la terre se meut en suivant le soleil dans un mouvement semblable, sa véritable trajectoire est une onde giratoire.




 




Le mouvement du pendule en oscillation est aussi une onde giratoire, une oscillation entière correspondant à la trajectoire d’une KRW. Ainsi, le libre mouvement spatial des deux systèmes est en relation avec l’onde giratoire, et son observation a un grand rapport avec la nature de la gravité. C’est pourquoi, tandis que la physique classique déduit que les mouvements du pendule, comme celui des planètes, est dû à un « équilibre dynamique » entre les énergies cinétique et potentielle, l’onde giratoire suggère un processus plus dynamique puisque l’onde giratoire est l’énergie en mouvement. Ainsi les mouvements relatifs ne sont pas le résultat d’une « équilibre dynamique », mais plutôt l’expression directe de l’énergie en mouvement dans le domaine de la gravitation.

Nous avons maintenant la possibilité de poser des comparaisons mathématiques plus précises entre les deux systèmes, en utilisant la formule classique du pendule :

T = 2 pi (l / g)1/2


Dans cette formule, la période T du pendule est donné au moyen des termes de sa longueur l et de l’accélération de la gravité, g = 9,80 m/sec2. Bien que cette formule ne prédise pas l’existence des pendules du système numérique krx, elle est néanmoins une bonne approximation du mouvement pendulaire. Si nous avons correctement décrit les deux systèmes du pendule et des planètes comme étant des ondes giratoires, alors cette formule devrait s’appliquer aux deux systèmes. Laissez-nous considérer l’orbite d’une planète comme la trajectoire d’un immense pendule cosmique : avec comme « corps du pendule » la planète, sa longueur le rayon moyen de sa distance orbitale, et l’accélération gravitationnel pertinente le soleil, nous pouvons calculer la localisation de la planète :


T = 2 pi (R / g)1/2 où g = v2 / R


Ici, v est la vitesse de la planète autour du soleil, et R est le rayon de l’orbite de cette planète. En substituant g (soleil) nous arrivons à :


T = 2 pi {R / (v2 / R)}1/2 = 2 pi R / v = période d’une révolution


En d’autres mots, la formule du pendule est applicable aux mouvements des planètes, puisque qu’elle donne convenablement la période du pendule cosmique comme étant identique à la période réelle des révolutions des planètes autour du soleil.

Nous pouvons maintenant résumer les propriétés que les pendules et les planètes ont en commun :

a) les planètes et les pendules oscillent tous deux dans le champ gravitationnel d’un corps beaucoup plus important (terre, soleil) ;

b) les deux systèmes montrent une progression géométrique de leur longueur : dans le cas des planètes, la base est 2, dans celui des pendules, elle est de 4 ;

c) les deux systèmes sont l’expression réelle d’une onde giratoire ;

d) les deux systèmes sont correctement décrits par une même formule, qui est la formule classique du pendule.

Il est maintenant claire que les deux systèmes ont ces propriétés fondamentales communes parce qu’ils ont un fonctionnement identique : les deux sont l’expression d’un principe de fonctionnement commun plus primaire de la nature. Ce principe de fonctionnement commun peut recevoir le nom d’onde gravitationnelle giratoire, dont nous avons facilement souligner plus haut quelques unes des principales caractéristiques. Puisque ses fonctions de l’onde giratoire ont une relation avec le domaine des phénomènes gravitationnels, nous pouvons finalement lui donner des caractéristiques observables. L’ossature de cet article peut prendre place dans une compréhension pleinement fonctionnelle de ces préliminaires gravitationnels.

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1La loi de Bode est habituellement décrite d'une manière différente que sous la forme du présent tableau, en donnant le nombre 388 pour Neptune et 772 pour Pluton, ce qui met la loi aussi en faux dans le cas de ces deux planètes.

Note de acorgone : Bien avant la découverte de cet article, acorgone avait observé par le calcul que le temps T de rotation synodique (27,3216 jours) de la lune autour de notre planète, correspond exactement au résultat de la formule du pendule de Galilée en prenant la distance moyenne ( 384 632 973 mètres) de la terre à la lune pour longueur de ce pendule. Malgré d'assidues recherches, il n'a été trouvé aucun scientifique de quelque organisme qui soit ayant mentionné ce fait, somme toute assez amusant, de la correspondance de ce qui se passe sur terre, sur la nôtre, satellite qui se retrouve aussi aussi loin de nous, qui est donc, organiquement, lié à nous ; imaginons le reste qui est sur terre.

Rechercher, par contre, comme un éperdu, la "matière noire", le "poids faillant de l'univers", le "chaînon manquant des lois de l'univers", et que ne sais-je encore, prend toute l'énergie (et en consume la valeur de trois centrales nucléaires dans des Tomawack, Cyclotron, etc.) d'une quantité impressionnante de personnes, de chercheurs qui n'ont pas saisi qu'à trop chercher la petite bête on ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Il n'y a que le concept de l'orgone que ces gens se refusent de prendre en considération, et on l'a vu, ce concept seul, englobe déjà tant de la Vie, qu'ils ne veulent l'appréhender, car ainsi ils appréhenderait aussi leur génitalité, ce qui fait qu'ils sont comme des éperdus à chercher à éviter de reconnaître ce qu'est la Vie : aussi l'amour. Des neutrinos, quarks, mésons, besons, n'ont pas une raison amoureuse d'exister sinon qu'à chercher sans fin à ne pas se toucher : la Vie, et la misère qu'elle présente chez l'animal humain, n'en a que faire quand de telles recherches qui ne résolvent pas les problèmes de l'amour qui, lui, est déficient, ici et maintenant. Une seule chose vaut en ce monde : nous défaire de la misère ; ce qui par contraire nous apportera la satisfaction commune, individuelle et collective, de vivre plaisamment ! Il y a ici une véritable matière à recherche, même dans le domaine mécanique : qu'est-ce que la satisfaction, quelle est sa fonction, comment se manifeste-t-elle, quand, où.

"Arriveriez-vous à comprendre deux choses, la peur de la connaissance de l'orgone et la peur de reconnaître à quoi cela correspond véritablement d'être un enfant, que vous auriez pénétré deux des plus grands secrets de tous." Wilhelm Reich le 5 septembre 1948, cité par Myron Sharaf.