Le Procédé Isidore
La Rehausse de Gonesse Le procédé Isidore Nous avons chercher longtemps un procédé de jonction des branches des dômes géodésiques qui soit économique, facile à mettre en œuvre et cependant assez solide. Le procédé Isidore (ou ici, et ici) est constitué d'un lien de jonction passant à la fois dans un trou en retrait d'environ 5 cm de l'extrémité et un anneau de jonction, et d'une clé transversale au plus proche de l'anneau, qui verrouille l'ensemble. Après l'avoir expérimenté sur une maquette de 2 m de diamètre, le procédé Isidore a été utilisé pour un dôme F2 de 4,60 m de diamètre et de 2,30 m de haut (fiche de calcul pour un dôme F2 et plan de montage / Assembly Diagram). Tout paraît solide. Bon, on ne peut pas vraiment l'escalader, mais, je pense que ce procédé doit pouvoir supporter des dômes de 6 m de diamètre sans problèmes, d'autant plus s'ils sont en fréquence 3. Voici une petite vidéo du montage du dôme et une photo des jonctions. Nous avons utilisé des rislans de 9 par 350. Il en a fallu près de 275 (4 rislans pour 65 longueurs). Les cercles de jonction sont des sections de tubes de polypropylène (il me semble que c'est le nom) utilisé pour les conduites d'eau et de gaz, d'un diamètre de 45 mm sur une longueur en général de 35 mm – en fait, légèrement inférieure aux bois à assembler. Il est tout aussi possible d'utiliser des rondelles de ce diamètre issues de tube en fer, etc., sachant que le PVC sanitaire est fragile par manque d'épaisseur. Il est souhaitable que le bambou (ou le bois utilisé) ait un léger creux où vient se loger sur 2-3 mm le cercle de jonction pour le stabiliser. Les bambous ont environ 45 mm de diamètre. Les trous de passage dans les bambous sont à 5 cm des extrémités. Cela permet d'éviter les fentes du bambou quand il est vert. On le perce en deux fois (en 4 pour chaque pièce, en fait), d'un côté, puis de l'autre, avec une mèche à trois pointes, dont la centrale est longue ; ou alors avec ces forêts à étages qui sont moins agressifs pour le bois. Les trous doivent être autant que possible alignés sur le même plan. Lorsqu'on sert le premier rislan de jonction, on prend soin de le tirer en arrière vers le milieu du bambou, pour donner de la place au rislan de consolidation qui sera au plus proche de la jonction. L'éloignement de ces 5 cm de l'anneau de ce premier assemblage, peut provoquer la possibilité d'un point de rotation. Ce point de rotation est stoppé par un second rislan qui va coincer au plus proche de l'anneau, la jonction primaire. On peut serrer assez fort avec un pince adéquate (13 euros). Nous avons posé le dôme de 4,60 m sur des tronçons de palette de 45 cm de haut, le long de la circonférence, fixés sur un plancher – lui aussi de palette – , chacun par 6 vis. Chaque jonction du dôme y est fixée à l'aide d'une seule vis (sauf aux deux bois horizontaux de l'ouverture) au niveau des anneaux... c'est parfait. Nous avons ensuite recouvert ce dôme de bâches qui rigidifient davantage. La vue de l'intérieur est agréable. La rehausse de Gonesse Sans palettes ou autre moyen de hausser la construction, quand on veut dépasser la demi sphère en dôme F2 ou en F3, on se trouve confronté au fait qu'un point des jonctions sur deux pose à terre. Une solution fait appel à des calculs, mais les parois de la base du dôme se rétrécissent vers le centre... ce qui peut être incommode. La solution que les Génies jaunes de G. ont trouvée, consiste à simplement faire des triangles équilatéraux identiques sur l'ensemble de la circonférence : toutes les jonctions de l'assise se retrouvent alors parallèles à la ligne de la demi-sphère ; triangles où les bois de base sont identiques à ceux du diamètre. Dans le cas du dôme de la ZAD du Triangle de Gonesse (dôme F2, 5 m de diamètre et 3,85 m de haut), les inclinés ont été en bois de longueur B et les horizontaux de longueur A. Ainsi, cette partie du dôme est verticale et donne un peu plus de place en surface habitable... et tous les points de jonctions sont au sol ! Ici, une petite vidéo de l'assemblage.... Confection d'une ouverture de porte Une ouverture de porte se monte sur une rehausse. Il faut couper un bois horizontal et supprimer un hexagone. Elle est fixée en haut sur un hexagone, d'un côté, et de l'autre sur un pentagone, et en bas sur la base du dôme. Les montants sont sensiblement verticaux. Le linteau, lui, est légèrement incliné par rapport à l'horizon. |