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Qu'est-ce que l'orgone ?

© Acorgone 2005


"Arriveriez-vous à comprendre deux choses,
 la peur de la connaissance
 de l'orgone et la peur de reconnaître
à quoi cela correspond véritablement d'être un enfant,
 que vous auriez pénétré
 deux des plus grands secrets de tous"

Wilhelm Reich.
Le jour où le plaisir aura cessé de faire souffrir,
le lourd livre de l'incompréhension de la vie sera fermé.


L'orgone, découvert par Wilhelm Reich entre 1930 et 1940, s'apparente à l'éther sous un aspect et une utilisation vitalistes.


===Théorie===

L'orgone a été découvert, entre 1936 et 1940, par le Docteur Wilhelm Reich qui en identifia plusieurs de ses propriétés de base. Énergie cosmique primordiale, universellement présente et démontrable visuellement, thermiquement, à l'aide d'un électroscope et au moyen des compteurs Geiger-Müller, l’orgone prend le nom d'énergie biologique quand il s'agit d'êtres vivants. C’est le nom donné à l’énergie de la vie, à la vitalité.

À la différence des autres énergies cosmiques, forces créatrices fondamentales depuis longtemps connue des personnes en contact avec la nature et conjecturées par les scientifiques naturalistes, le prana, le chi ou qi, l'énergie orgonale est l'énergie cosmique de vie physiquement objectivée et démontrée. Par exemple, l'énergie de l’orgone rayonne de toute substance vivante et non-vivante et la charge aussi bien. Elle peut aussi aisément pénétrer toutes les formes de la matière, bien qu'avec des vitesses plus ou moins grandes. Tout matériau agit sur l'orgone en l'attirant et en l'absorbant, ou bien en le repoussant ou en le réfléchissant. L'orgone peut être vu, mesuré et photographié. C'est une énergie réelle, physique et ce n'est pas seulement une force métaphysique, hypothétique.

L'orgone existe aussi sous une forme libre dans l'atmosphère et dans le “vide” de l'espace. Il est excitable, compressible et spontanément pulsatile, c’est à dire doté d’un pouvoir d'expansion et de contraction. L'orgone détient une tension à l'intérieur d'un environnement donné, ou dans une substance donnée, qui varie avec le temps, généralement d'une manière cyclique. L'orgone est davantage attiré par les êtres vivants, par l'eau et par lui-même. L'énergie orgonale peut, d'une manière établie, s’écouler en un courant ou en un flux d'un endroit à un autre dans l'atmosphère, mais généralement il maintient un flux d'est en ouest, évoluant avec la rotation de la terre, et un peu plus rapidement que celle-ci. C'est un médium doué d'ubiquité, un océan cosmique de dynamique, une énergie mouvante qui relie l'univers physique dans son intégralité : le système atmosphérique du temps qu’il fait, toutes les créatures vivantes, et toutes les planètes répondent à ses pulsations et mouvements.

L'orgone est relié aux autres formes d'énergie, mais avec quelques particularités. Il peut, par exemple, communiquer une charge magnétique à des conducteurs ferromagnétiques, mais il n'est pas magnétique en lui-même. Il peut de même communiquer une charge électrostatique à des isolants mais n'être pas non plus essentiellement électrostatique par nature. Il réagit à la présence de matériaux radioactifs, ou à un électromagnétisme trop puissant, par un important dérangement d'une manière très semblable à celle d'un protoplasme irrité. Il peut être détecté par des compteurs Geiger spécialement adaptés. L'orgone est aussi le médium à travers lequel les perturbations électromagnétiques sont transmises, à la manière du vieux concept d'éther, bien qu'il ne soit pas de nature électromagnétique en lui-même.

Les courants d'énergie orgonale dans l'atmosphère terrestre influencent les changements du dessin de la circulation de l'air ; les fonctions de l'orgone atmosphérique sont à la base du développement du potentiel des tempêtes et influent sur la température de l'air, sa pression et son humidité. Les fonctions de l'énergie de l’orgone cosmique apparaissent aussi en œuvre dans l'espace, affectant les phénomènes gravitationnels et solaires. Cependant, l'énergie de l'orgone libre de masse n'est pas un de ces facteurs physiquo-mécaniques, ou même une somme de ceux-ci. Les propriétés de l'énergie orgonale proviennent plus de la vie elle-même, très proche en ceci du vieux concept de force vitale, ou d'élan vital ; différent toutefois de ces concepts, l'orgone a été aussi découvert existant sous une forme libre de masse, dans l'atmosphère et l'espace. C'est l'originelle et primordiale énergie de vie cosmique, tandis que toutes autres formes d'énergie lui sont par nature secondaires.

Dans le monde vivant, les fonctions de l'énergie orgonale sont à la base des processus majeurs de la vie : pulsation, courant et charge de l'orgone biologique déterminent les mouvements, actions et conduites du protoplasme et des tissus, aussi bien que de la force des phénomènes "bioélectriques". L'émotion est le flux et le reflux, la charge et la décharge de l'orgone à l'intérieur de la membrane d'un organisme, juste comme le temps qu'il fait est le flux et le reflux, la charge et la décharge de l'orgone dans l'atmosphère. Autant l'organisme que le climat répondent au caractère dominant et à la condition de l'énergie de vie. Les fonctions de l'énergie orgonale transparaissent à travers l'intégralité de la Création, dans les microbes, dans les animaux, les nuages de tempête, les cyclones et les galaxies. L'énergie de l'orgone ne charge et n'anime pas seulement le monde naturel ; mais nous sommes immergés dans un océan d'orgone, comme un poisson l’est dans l'eau. Plus encore, il est le médium qui communique émotion et perception, à travers lequel nous sommes connectés au cosmos et mis en parenté avec tout ce qui est vivant.


===Philosophie===

Du point de vue philosophique, l'orgone est le mot qui donne substance à l'idée que l'on se fait de la vie comme totalité, globalité, sans fixation particulière et qui donne cependant mouvement à tout, comme ensemble et somme d'individualités, comme particularité et singularité à la fois, comme moyen d'individualité intégré à un tout, étant ce tout et cette individualité liés, comprenant ce tout, d'une part, sous sa forme de persistant, d'incoercible éternité et d'autre part, l'individualité dans la forme du temporaire, de l'éphémère, de la réalité du tout dans sa manifestation particulière et singulière. C'est en ceci que l'orgone ne se manifeste que par son énergie, car nul ne peut appréhender le tout sans s'y perdre, sans s'y déliter, c'est à dire perdre sa particularité, sans rejoindre le tout ! La vie est partout, car l'orgone est partout, et inversement. Le rien n'existe pas pour la vie, l'absence absolue est une idée de l'esprit humain, non pas de la vie libre, de l'orgone. C'est pour cela que l'orgone ne peut qu'exister et c'est en cela que son concept, "l'idée de l'idée" de l'orgone, présente un intérêt infini, car il tâte du vivant, du mort en tant que transformation du vivant, du mort en tant que moment du vivant dans son ensemble, et moment absolu du vivant en tant qu'individualité manifeste. L'orgone, et son concept, font peur, tout comme la vie, car chacun détient justement cette globalité qui est submergeante et devant laquelle l'humain ne peut rien, absolument rien, car elle le dépasse, car la vie le dépasse ; sinon que de la tuer quand il ne supporte plus ce dépassement. Tout au plus peut-il rassurer son angoisse existentielle en spéculant sur ce vivant, mais pas sur l'existence de ce vivant, lorsqu' il oublie qu'il est vivant et que la vie est aussi de se laisser aller à elle, de suivre son cours.


===Approche critique===

Que penser d’une théorie qui, pour être comprise (c’est à dire critiquée), demande finalement d’être auparavant admise ? Cette théorie s’appuie essentiellement sur les sensations d’organes, sur les propres sensations de la personne qui cherche à comprendre l’orgone, pour faire ensuite appel à une démarche d’esprit qui doit être dans la ligne continue de ces sensations, c’est à dire qui ne doit pas en renier la réalité. En d’autres termes, la personne qui refuse ses sensations d’organes, ou bien qui les craint alors même qu’elle les perçoit, verra, selon cette théorie, la clarification de ses démonstrations altérée, elles n’en rendront qu’une réalité incomplète puisque, précisément, le compte rendu de l’orgone passe par le Soi pour accéder au Moi, passe par le Ça pour arriver à l’Ego, passe par l’organe avant sa prise de conscience.

Toute démarche scientifique commence par une sensation d’organe que cette démarche veut vérifier : on fait de la chirurgie, de la chimie, de la physique parce que cela vous correspond, cela correspond à une demande intérieure profonde selon laquelle il y a une correspondance que l’on veut trouver dans la science de la chirurgie, de la chimie, de la physique pour se réaliser soi : il y a ici une profonde sensation d’organe qui cherche et trouve les moyens de corroborrer sa vérité. Les démarches que l’on apprend, ensuite, chercheront à se défaire de ces sensations d’organes dans ce que l’on nomme « démarche scientifique » qui impose un protocole qui établira le fondement d'une hypothèse ; et l’hypothèse de base ne se voit vérifiée que selon ce protocole. On a longtemps cru que le cerveau ne voyait sa dynamique que dans les seuls neurones, on s’aperçoit que la pensée réside finalement dans la névroglie qui oriente les courants électriques des neurones qui commandent les actions. On savait pourtant depuis l’antiquité que les « idées de génie » sont le résultat d’une rencontre : or il y a trois sortes de cellules dans la névroglie qui y voyagent librement, et qui la constituent, elles aussi chargées d’énergie (puisqu’elles nourrissent et/ou nettoient, « réparent » ces neurones) et que leur rencontre pourrait expliquer l’« idée » tout simplement, le rapprochement physique de deux éléments en un seul, nouveau. Mais la forme donnée à l’explication d’organe par la rigidité du protocole n’a jamais permis cette clarification avant que cette rigidité ne se voit être mise en doute : il n’est pas admissible dans une société mécaniste, comme dans une société mystique, d’envisager qu’une sensation d’organe puit avoir une réalité. La théorie de l’orgone l’affirme.

Voir une vésicule bioneuse à un grossissement de 300 x au microscope durant des heures vous fait comprendre pourquoi une bureaucratie ne peut entreprendre une démarche aussi simple : cela vous remue viscéralement les entrailles ; et pourtant  (car ?) ce n’est qu’une simple vésicule, sans noyau, spérique, dans laquelle un liquide fortement granuleux, selon un rythme qui lui est propre, se malaxe de sa propre énergie, pendant des heures si on sait l’entretenir. Il arrive que cette vésicule se divise. C’est vivant. Et la sensation d’organe est la manifestation de ce vivant : le mort ne sent rien. Les gens qui ont perdu confiance en leurs sensations d’organe évitent de les solliciter car elles se verraient confrontées à leur existence qu’elles ont jusqu’à maintenant cachée derrière une « démarche scientifique » qui est valable dans son contexte, son champ d’application mais qui a perdu le contact avec la globalité de la réalité, du monde : les actualités ne sont plus faites que de ces contradictions des démarches scientifques et de leur résulat partiels, « atomisés ».

C’est un simple particulier (bac - 4) qui a trouvé le rapport énergétique de la division des cellules, car personne n’avait songé à se pencher sur cet aspect de la vie : la croissance et son « point maximum de pénétration » ( Karl von Clauswitz), donc le point de sa division. Cela lui a demandé plusieurs heures, car il est absolument nul en mathématique, pour vérifier son résultat qu'un bachelier aurait résolu de tête ; mais personne n’avait avant lui songé à matérialiser cette sensation d’organe : la division d’une énergie devenue excédentaire correspond au côté d’un cube dont le volume est formé de la multiplication de deux entités additionnées ; quand une cellule se divise, le rapport de son volume initial sur celui d’arrivée est la « racine cubique de quatre » : elle se défait d’autant d’énergie en tension de surface. La croissance, donc, est relative à une tension de surface elle-même relative à ce que cette surface en vie peut accepter et ce que le milieu dans laquelle elle croit lui permet. La croissance d’une cellule est une question d’« énergie », et non pas seulement de chimie, de chirurgie ou de physique ; la croissance est qualitative et non pas seulement quantitative, la vie est une « qualité » et non une quantité seule. Et aucune de ces sciences n’explique cette énergie, l’énergie vitale, l’énergie de la vie et ses manifestations, sinon que par objets en nombre, par quantité. On sait pourtant depuis longemps qu’une des caractéristiques des molécules vivantes est l’orientation dextrogyre , à quelques exceptions près, et que les molécules de synthèse sont lévogyres, inertes, sans réplication possible (http://origines.snv.jussieu.fr/appr6.html et http://www.astrosurf.com/lombry/bioastro-prebiotique2.htm). Et si la croissance d’une cellule est principalement une question d’énergie, son dépérissement aussi.

Lorsqu’on dit que la théorie de l’orgone a besoin d’être admise pour être comprise, on procède à l’envers : c’est le fait de ne pas penser en terme de vitalité qui oriente la pensée vers un chemin où elle ne peut se comprendre en terme de vitalité. La théorie de l’orgone n’a pas besoin d’être comprise pour être admise, ou être admise pour être comprise, la description de la vitalité n’a besoin que d’elle même pour se décrire, et pour cela il faut comprendre et admettre que l’on vit ! La théorie de l’orgone n’est qu’un nom particulier pour décrire la vitalité de la vie, « the lifing life » comme dit Wilhelm Reich ; et elle s’y prête excellement bien !